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Bilan anime 2010

Pour faire très original, je vais également publier le bilan 2010 de ce que j’ai vu, en totalité ou en partie. Je précise bien : ce que j’ai vu  ! Ça ne concerne donc pas uniquement des séries de 2010. Le tout garanti sans spoil !

Ouais bien sûr ! Enfin…3, 4 quoi…

Evangelion 2.0 : ce que j’aimais dans NGE, et ce qui faisait sa particularité, c’était l’incroyable profondeur psychologique des personnages. Des réflexions intenses sur la nature humaine et sur la complexité des relations avec les autres. Et dans ce film, on a eu des pew-pew et du fan service…

Hellsing Ultimate : j’avais beaucoup aimé la première série car c’était une des premières que j’ai télécha..que j’ai vu. Mais avec du recul, elle est quand même très fade. Par contre, ces OAV retranscrivent parfaitement la folie furieuse des personnages du manga. Et puis Millenium quoi ! On a plus vu des nazis aussi cools depuis des années (« depuis 70 ans » me souffle-t-on).

Clannad : une comédie romantique qui reprend beaucoup de codes du genre…et pourtant j’ai bien aimé. Le héros n’est pas un naze, il est plutôt futé et il a un vrai caractère (par exemple, il n’hésite pas à ce foutre de la gueule de la tsundere de service). Du coup, contrairement à 90% des animes harem, son succès auprès de la gente féminine s’explique. Son side kick est aussi très drôle. Il y a d’ailleurs beaucoup de scènes franchement marrantes dans cet anime. Je valide !

Clannad after story : la suite de l’anime sus-nommé. Bon, certains épisodes sont pas mal mais globalement c’est quand même ennuyeux. Jugez plutôt : Tomoya cherche du travail, Tomoya trouve du travail, Tomoya travaille dur, Tomoya rate une promotion dans son travail à cause de son père ! Hop, 4 épisodes ! Et puis j’ai beau avoir bien apprécié Nagisa et Tomoya dans la première saison, ils sont quand même un peu légers pour supporter 24 épisodes à eux deux. Et tout le « kawai powa » d’Ushio n’y changera rien…

Clannad OAV : ou comment réussir à rendre Kyo chiante…GG les gars, fallait le faire. Ah et c’est pas la peine de chercher des gags, y en a pas…

Soul Eater : j’en ai déjà parlé ici. Ah je suis en train de m’apercevoir que je n’ai pas mentionné  Crona qui est un personnage très intéressant et attachant,  doublé par une de mes seiyu préférée : Maaya Sakamoto (voilà qui fera plaisir à un certain légume qui se reconnaitra)

Panty and Stocking : la grosse tarte dans la gueule de l’année. J’ai eu l’impression que le premier épisode durait 5 minutes ! En cette fin d’année, la Gainax nous montre que oui, il existe encore des mecs dans la japanim’ qui ont les couilles de faire un truc qui sort du lot ! Ah, un mot sur l’OST : quand t’entends des thèmes aussi géniaux, tu te dis que t’es devant quelque chose de BIG ! (je ne garantie par contre pas la validité de ces liens quand vous lirez cet article)

Et en vrac :

La Traversée Du Temps : déjà tout dit ici !

Hidamari sketch : il en fallait un, voilà c’est officiel : c’est l’anime le plus chiant que j’ai vu ! Enfin, le premier épisode quoi. M’en demandez pas plus, j’avais déjà un encéphalogramme plat au bout de 5 minutes…

Hare+Guu : c’était pas mal, bien marrant, bien délirant. Je ne me souviens plus pourquoi j’avais abandonné après le premier épisode. A voir en 2011 (je le dis mais hé, même moi j’y crois pas hein…)

Giant Killing : j’en parlerais quand je l’aurais vu en entier (courant 2012 donc). C’est quand même terrible ces teams de fansub qui ne s’intéressent pas un minimum au sujet abordé dans l’anime : j’ai appris qu’on ne marquait pas de but en foot mais des points…et je vous passe les détails sur des termes plus techniques…

Hanamaru Kindergarten : j’ai pas compris…c’est sensé être drôle ? Intéressant ? Qu’on m’explique…

Durarara : autant je ne comprend pas le succès de certains animes, autant je sais être objectif de temps en temps. Je n’ai pas du tout aimé Durarara (comme je n’avais pas du tout aimé Baccano!), je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, j’ai pas trouvé ça génial graphiquement…mais je lui reconnait des qualités qui peuvent plairent à certains (comme Baccano! quoi…)

Baka to Test to Shoukanjuu : un anime comique qui n’est JAMAIS drôle…c’est concept j’avoue…

Highschool of the Dead : si je vous dis que je suis quasiment allergique au fan service, vous vous doutez de ce que je pense de cette…chose…

Genshiken : le premier épisode ne m’a pas trop emballé, mais j’essaierai de me sortir les doigts et de mater le reste courant 2011…

Oreimo : de la merde. Me demandez pas  de détailler ça, je vais vomir sur mon clavier…j’en ai rapidement parlé

Yosuga no Sora : ouais là, je peux m’en prendre qu’à moi même…qu’est ce qui m’a pris de regarder ce truc ? Une série qui réussie un exploit : attirer de la sympathie pour une loi gouvernementale  de censure

Voilà c’est tout. Comme je le précise souvent, on peut pas dire que je suis un grand dévoreur d’anime : un épisode par jour grand, maximum…L’avantage de ce rythme, c’est que je suis du coup très regardant sur ce que je choisi de mater ou pas…pas besoin donc de m’enfiler tous les loli-pedo-moe pour avoir ma dose…

Ah et n’oubliez pas, si ce n’est pas déjà fait, de voter pour le match Rin vs Rin vs Rin.

Bonne année 2011 !

Soul Eater : tout ça pour ça !

 

Attention : ce billet spoil méchamment ! L’auteur décline toute responsabilité en cas de « non-putain-j’ai-pas-pu-m’empêcher-de-lire-chui-trop-con ! »

Je dois avouer que jamais été un grand fan de shônen. Bleach m’est passé au-dessus, Naruto m’énerve méchamment et One Piece…bon faudra que je me décide un jour à mater au moins un épisode de One Piece quoi…

Mais en tombant sur un AMV génial (vu pour la première fois ici), je me suis dit que j’avais peut être trouvé la perle rare, un shônen violent, glauque et sombre. Et j’avais à moitié raison, car si je me suis vite rendu compte que Soul Eater n’avait rien de sombre, je me suis quand même bien amusé à mater cet anime de 51 épisodes.

Faut dire que visuellement, c’est très impressionnant. L’animation est vraiment fluide, les combats claquent bien. Je regretterai juste ce défaut « shonenesque » : pourquoi les persos se sentent obligés de crier le nom d’une technique avant de l’utiliser ? Parce qu’ils sont fair play vis à vis de leur adversaire ?

Le chara design est très réussi, chaque personnage a son identité propre. On regrettera juste que de profil, ils semblent avoir le nez coupé. Quand aux décors…ils sont juste parfaits ! Afin d’insuffler une ambiance horrifique, les lieux des combats sont minutieusement choisis : un cimetière, une église, une ville en ruine, des souterrains…et la plupart du temps l’action a lieu de nuit ou par temps pluvieux. Si vous ajoutez à ça une Death City qui a des faux airs du Londres de Jack L’éventreur, vous obtenez un univers fantastique très prenant. Et comme je dis toujours, pour faire un bon anime, vous avez besoin de 2 choses : un univers réussi et des personnages intéressants. Et là aussi, Soul Eater a tout bon.

Le duo principal est vraiment attachant. Maka est la petite fille modèle, première de sa classe, sans pour autant être gonflante (et j’adore sa tenue). Elle forme un tandem très complémentaire avec Soul, adepte de la cool-attitude (parfaitement reflété par son seiyu).

Je vais jeter un voile pudique sur Black Star et Tsubaki qui semblent s’être trompé d’anime pour parler directement de Death The Kid. Certes il a un nom ridicule mais possède tout de même une certaine classe (surtout au début de l’anime, par la suite je trouve qu’il devient trop un faire-valoir de Maka). Avec son costume tiré à 4 épingles, ses bagues et les 2 filles qui le suivent en permanence, il ressemble pas mal à un mac…classe je vous avais dit.

Mais le personnage le plus surprenant reste Shinigami qui, par sa fonction de dieu de la mort devrait être un monstre de puissance craint par tous.  Et finalement on se retrouve avec un être difforme d’une nonchalance extrême. On lui doit d’ailleurs  la scène la plus drôle de l’anime.

Au fait, vu son anatomie, je me demande comment il a fait pour avoir un enfant (encore une question que personne d’autre que moi ne se pose…). Pourtant, même si sa personnalité est réussie, je dois avouer que son côté « gros bourrin » ressort mal : 2 combats pour 2 défaites, c’est pas glorieux…

Et enfin il y a la fameuse Médusa,  sorcière ultra charismatique qui représente 90% de l’intérêt de l’anime pour moi. Une sorcière qui arrive direct dans mon top10 des meilleurs méchants. D’une, elle est doublée par la même seiyu que Miya-Miya (Bambo Blade) et Tomoyo (Clannad) ce qui est déjà une preuve de qualité. De deux, son design est génial puisque évolutif. Une jolie blonde élancée qui d’une seconde à l’autre se transformera en une créature au visage hideux.  Et surtout il y a son côté salope. Oui parce qu’il faut le dire, on est en présence d’une véritable garce manipulatrice. La façon dont elle traite son propre enfant, menace Eruka, prend possession d’un nouveau corps (LA scène la plus hardcore de l’anime), tout ça la rend à la fois charmante et détestable. Elle fait partie de ce genre de perso dont on a hâte qu’il apparaisse à l’écran tout en souhaitant qu’il crève dans d’atroces souffrances. Ah ben tiens, sa mort aussi est géniale. En général, lorsque les méchants crèvent, il y a 2 options : la repentance de dernière minute et le côté « nonnnnnnn ! ». Sauf que Medusa, elle crève le sourire aux lèvres en déclarant que « ouais c’est bien de m’avoir tué, mais on va voir ce que vous allez faire contre le démon que J’AI réveillé »…arg, même dans ses derniers instants, elle aura pris tout le monde pour des merdes celle-là…

 

 

D’ailleurs, il faut bien le dire : l’intérêt de la série meurt en même temps qu’elle (soit 6 épisodes avant la fin). Car c’est là le gros défaut de l’anime : la fin est toute moisie. Pour résumer : Maka tue Médusa, Ashura tue Arachne et Maka tue Ashura…cool…

Que le final se concentre sur les 7 héros et sur Ashura, ça parait logique. Mais les autres personnages ? Les 4 deathscythes et les autres étudiants de la shibusen n’ont aucun rôle à jouer, autre que celui d’observateurs. Et quelqu’un a des nouvelles d’Eruka et de Free ? Eux, c’est simple, leur utilité s’est arrêté quand le démon s’est réveillé, depuis ils ne font que de la figuration.

Mais y a encore pire : c’était bien la peine d’introduire Mosquito et Giriko, deux gros bourrins si c’est pour qu’ils se contentent de faire acte de présence lors du grand show final. Comme il n’y a aucun  épilogue durant le dernier générique de fin, on n’a aucune idée de ce qu’ils sont devenus. Des idées ?

Vous avez donc compris que les 2/3 des persos ont été bazardés lors du dernier affrontement. Mais ce ne serait pas problématique si ce dernier était réussi, ce qui n’est pas le cas. Vous connaissez surement beaucoup d’anime où on a l’impression que les scénaristes improvisent, qu’ils ne savent pas ce qu’ils ont prévu pour les épisodes à venir. Et bien là, c’est encore pire, on a l’impression que c’est le dernier épisode dans son ensemble qui est de l’impro…

Au passage : j’ai déjà vu des animes où les héros triomphent grâce à « la force de l’amitié ». Mais que Maka batte le démon grâce au courage, c’est nouveau pour moi…remarquez j’aurais du m’en douter, elle avait déjà battu Crona grâce à la gentillesse. A l’arrivée, c’est bien la peine de se foutre des gnons pendant 51 épisodes s’il suffit d’avoir de bons sentiments…

Il faut noter que l’a diffusion de l’anime a rattrapé la publication du manga ce qui peut expliquer que l’histoire parte en sucette à un certain moment, les scénaristes de Bones étant apparemment moins inspirés que l’auteur  original (car on me souffle à l’oreille que le manga est bien mieux scénarisé que l’anime).

 

Finalement je ne vais pas faire mon rabat-joie : même si les derniers épisodes sont totalement bidons, je garderais quand même un bon souvenir de Soul Eater.